L'éditeur de solution anti-menaces en tous genres Kaspersky a publié son rapport sur les tendances actuelles des logiciels malveillants, mais également celles du pourriel, entre janvier et juin
2008.
Selon sa classification, on notera deux grandes familles, les TrojWare et les VirWare. Si les seconds font référence à des virus et tout autre type de logiciels malveillants pouvant se propager
de façon autonome, les premiers incluent tout ce qui est backdoors, rootkits, chevaux de Troie, et autres cochonneries qui réclament la participation de l'internaute. Selon l'éditeur, 92 % des
menaces appartiennent à cette catégorie.
Et puisque la vie est dans le renouvellement, l'éditeur constate l'apparition de nouvelles catégories de malware, pointant par exemple Trojan-Ransom, qui crypte les données de l'utilisateur et
réclame de l'argent pour effectuer un décryptage. Un autre modèle, Trojan-GameThief dérobe des informations relatives aux jeux en ligne.
Un milieu qui se renouvelle
Mais Kaspersky signale également l'arrivée de nouvelles optiques dans la création de virus pour les mobiles. Au lieu de s'en prendre aux smartphones, les auteurs de virus se spécialisent dans les chevaux de Troie pour J2ME, la plateforme Java 2, Micro Édition, laquelle tourne sous n'importe quel téléphone mobile. Si ces menaces n'en sont pour l'heure qu'à leurs balbutiements, elles présentent une certaine efficacité, en passant par l'envoi de SMS.
Concernant le pourriel, de nouvelles techniques ont été observées pour contourner les produits de lutte. L'utilisation de textes aléatoirement créés permet aux spammeurs de contourner les protections de filtres tels Cloudmark, iHateSpam, ou SPAMfighter Standard, qui reposent sur le fait que des mêmes messages sont envoyés à des millions de destinataires. En contrôlant le contenu, le filtre agit alors, une méthode qui désormais est rendue partiellement caduque.
On accédera au rapport sur les virus à cette page et sur le spam à celle-ci.