programme : FastCGI, localisation géographique, base de données relationnelle et compatibilité
.NET.
Al'occasion de sa conférence MIX09, qui s'est tenue à Las Vegas du 18 au 20 mars, Microsoft
a annoncé de nouvelles fonctions pour Windows Azure, le service cloud computing de
l'éditeur, qui est actuellement encore en phase de test.
La première, et sans doute la plus importante, est le support du protocole FastCGI, qui permet
la communication entre un serveur Web et un logiciel indépendant. Les utilisateurs de
Windows Azure pourront désormais utiliser d'autres technologies de programmation que celles
basées sur .NET. Ainsi, ils pourront exécuter du code PHP, mais aussi Python ou Ruby par
exemple. L'ingénieur Microsoft Steve Marx présente, sur son
blog, un exemple d'application
hébergée par Windows Azure, écrite à la fois en ASP.NET et PHP.
Le
service Geolocate est une autre nouveauté intéressante. Avec Geolocate, les développeurs
pourront sélectionner précisément le data center sur lequel ils souhaitent faire exécuter leur
application. Actuellement, Microsoft dispose de deux data centers, l'un dans le Nord-Ouest,
l'autre dans le Sud des Etats-unis. L'éditeur veut multiplier les salles blanches pour couvrir
également l'Europe et l'Asie. Les avantages d'une localisation géographique sont multiples. Plus
proche des utilisateurs, l'application aura de meilleures performances. Pour des raisons
juridiques, il peut également être nécessaire que les données de l'application ne sortent pas
de certaines frontières.
Une vraie base de données relationnelle
A l'occasion de MIX09, les équipes de Microsoft ont également présenté l'évolution de SQL
Data Services, le service de base de données d'Azure. « Jusqu'à présent, ce service était
assez limité. On ne pouvait créer qu'une seule table de données, par exemple. Désormais, les
développeurs pourront disposer d'une vraie base de données relationnelle dans le nuage
informatique », explique Laurent Ellerbach, directeur marketing plate-forme et écosystème. A
terme, ce service permettra aussi la haute disponibilité et la tolérance aux pannes.
Enfin, Windows Azure supporte la fonction .NET full
trust, qui autorise l'utilisation de tous les
niveaux de sécurité d'accès. Jusqu'à présent, Azure limitait les privilèges d'accès d'une
application, en refusant par exemple des appels de bases de données ou l'accès à certains
répertoires ou services Windows. Désormais, les développeurs pourront donc utiliser tous les
échelons de sécurité, autorisant ainsi tous les scénarios d'utilisation de leurs applications Web.