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Le blog de Sictozo

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Le but principal de ce blog est de donner un accès libre, facile et compréhensible aux informations du monde informatique.


Culture informatique dans le développement de logiciels

Publié par Sictozo sur 28 Août 2009, 21:21pm

Catégories : #Culture

AUJOURD'HUI NOUS ALLONS PARLER DE VERSIONS DANS LE

DEVELOPPEMENT DE LOGICIELS ET AINSI EVITER AUX UNS

ET AUX AUTRES DE PRETENDRE LA SCIENCE INFUSE DANS UN 

TEL DOMAINE.


VERSION BÊTA


 

Version préliminaire d'un logiciel testée préventivement par divers utilisateurs pour repérer d'éventuelles bogues

Fournie gratuitement par son éditeur à des spécialistes et à des utilisateurs chevronnés (les "bêta-testeurs"), cette version préliminaire d'un logiciel fait l'objet de tests pour en déterminer les dysfonctionnements résiduels. "Bêta" est la deuxième lettre de l'alphabet grec. Lorsque le développement d'un logiciel est terminé, une version "alpha" est en effet produite pour être d'abord testée largement en interne. Une fois les corrections issues de cette phase intégrées, l'éditeur produit une version bêta qui est destinée à être testée en externe de façon intensive, ce qui donne plus de chances de traquer le plus de bogues résiduelles possible. A l'issue de cette phase et des corrections correspondantes, on produit une version "Final candidate" qui ne subira plus que d'infimes retouches avant la production en série.



VERSION ADMISSIBLE OU PRE-RELEASE


Une version admissible, bien que le terme anglais release candidate (souvent abrégé en RC) soit beaucoup plus utilisé, est une version du logiciel qui correspond, du coté pratique, à la version « finale » ou « stable » du dit logiciel. Elle est mise à disposition à des fins de « tests de dernière minute » visant à déceler les toutes dernières erreurs subsistant au sein du programme.


VERSION STABLE


On parle aussi parfois de version or (de l'anglais gold), aussi appelée version GA, pour General Availability.

Quand un logiciel peut accomplir toutes les tâches prévues, il arrive à sa version « finale » ou « stable ». C'est cette version qui est généralement mise sur autre support de publication: CD-ROMDVD, etc.

Bien que finale, on trouve toujours de nouveaux besoins auxquels un logiciel doit s'adapter, en ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Donc un nouveau cycle de développement recommence à partir de cette version du logiciel. Ces mises à jour sont mises à disposition sous forme de patch, ou sont intégrés à la prochaine version stable du logiciel.


 Patch (informatique)

 Un patch (termes français proposés : rustine ou rustine logicielle, au pluriel : patches respectant l'orthographe anglophone, patchs par francisation ; terme français majoritairement utilisé dans les milieux professionnels : correctif) est une section de code que l'on ajoute à un logiciel, pour y apporter des modifications : correction d'un boguetraductioncrack.

Sa signification originelle est tirée des utilitaires (logiciels libres) diff et patch qui permettent respectivement d'extraire des différences entre deux fichiers texte et d'appliquer des changements à un fichier. Les patches sont donc des modifications de fichiers texte que sont les codes sources des logiciels. Les patchs sont donc à l'image des pièces de tissus cousues aux vêtements pour les renforcer.

Le correctif a vocation à être distribué à tous les utilisateurs du logiciel, de manière à minimiser la distribution du logiciel complet (pour des raisons de coût en bande passante ou tout simplement pour ne le rendre utilisable que par les utilisateurs enregistrés ou payants du logiciel).

L'origine proviendrait de l'utilisation des cartes perforées sur lesquelles on ajoutait une rustine pour corriger un bogue.

 

Il se présente normalement comme une séquence de modifications à apporter au code source du logiciel traité, après quoi le code devra être recompilé pour obtenir la version modifiée du logiciel.

Cependant, dans certains cas, notamment quand l'éditeur du logiciel ne désire pas que les utilisateurs aient accès à son code source, le correctif peut se présenter comme un programme autonome qui va greffer sur le logiciel original une modification sous la forme d'un ajout de code exécutable et de la mise en place d'une instruction de branchement vers la section de code ajoutée.

Plusieurs correctifs peuvent être distribués simultanément et sont alors regroupés dans un Service Pack (SP).

Par abus de langage, on appelle parfois patch les rustines ou corrections de bogues livrés sous forme de code compilé (binaire) annulant et remplaçant un exécutable ou une bibliothèque.

Le principe des patchs offre donc un palliatif aux manques d'un logiciel, mais il a des limites. L'accumulation de patchs, surtout de sources différentes, peut, à l'image du patchwork, poser un problème de cohérence globale. Par ailleurs, l'ordre d'application des patches peut s'avérer essentiel : passer un patch avant un autre peut conduire une situation difficilement récupérable. Une approche prévoyante consiste à prévoir ce qui peut évoluer et de standardiser l'évolutivité en suivant par exemple une approche à base de plugins

 

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S
<br /> Je suis bien d'accord avec le fait que l'apprentissage de la langue anglaise est un atout indispensable dans un monde professionnel et j'ajouterai qu'il est totalement indispensable dans le<br /> développement de logiciel en particulier.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Rien ne vaut un logiciel anglais pour mieux apprendre cette langue. Dans un logiciel, on peut découvrir plusieurs cours, mais aussi les intonations de la langue. L'anglais est avant tout une langue<br /> universelle, et très utile dans le monde professionnel.<br /> <br /> <br />
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